[Communiqué] Les nouvelles décisions sanitaires doivent prendre en compte les Français de l’étranger
Suite aux dernières annonces présidentielles, je regrette que la situation particulière des Français de l’étranger ne soit, une nouvelle fois, pas prise en considération en amont de la prise de décision. Les Français de l’étranger sont des Français à part entière.
Le président de la République a annoncé lundi 12 juillet l’extension du pass sanitaire (test négatif ou preuve de vaccination complète) à partir du 21 juillet pour les lieux accueillant plus de 50 personnes. Le pass sera également rendu obligatoire pour entrer dans les bars, restaurants, centre commerciaux, trains, avions, hôpitaux et dans les Ehpad à partir du début du mois d’août.
Je vous prie de bien vouloir trouver à ce sujet mon communiqué qui appelle à la clarification de cette situation et réaffirme mon souhait que les Français ayant été vaccinés à l’étranger avec un vaccin homologué puissent obtenir un pass sanitaire européen. Il est, par ailleurs, indispensable de clarifier la situation des Français vaccinés par des vaccins non homologués par l’UE, et de faire en sorte que ces concitoyen.nes ne soient pas pénalisés.
Retrouvez mon communiqué complet ci-dessous :
Les nouvelles décisions sanitaires doivent prendre en considération les Français de l’étranger
Suite aux dernières annonces présidentielles, je regrette que la situation particulière des Français de l’étranger ne soit, une nouvelle fois, pas prise en considération en amont de la prise de décision. Les Français de l’étranger sont des Français à part entière.
Le président de la République a annoncé lundi 12 juillet l’extension du pass sanitaire (test négatif ou preuve de vaccination complète) à partir du 21 juillet pour les lieux accueillant plus de 50 personnes. Le pass sera également rendu obligatoire pour entrer dans les bars, restaurants, centre commerciaux, trains, avions, hôpitaux et dans les Ehpad à partir du début du mois d’août.
Après avoir alerté le gouvernement sur la situation particulière des Français de l’étranger le 14 juin 2021, je réaffirme mon souhait que les Français ayant été vaccinés à l’étranger avec un vaccin homologué puissent obtenir un pass sanitaire européen. Il est, par ailleurs, indispensable de clarifier la situation des Français vaccinés par des vaccins non homologués par l’UE, et de faire en sorte que ces concitoyen.nes ne soient pas pénalisés.
En effet, les Français résidant à l’étranger restent confrontés à une double problématique :
– Les vaccinations faites à l’étranger ne sont pas automatiquement reconnues au sein de l’espace européen, faute de traçabilité des doses injectées. L’Union Européenne est encore en discussion avec plusieurs pays pour permettre une reconnaissance mutuelle des certificats de vaccination nationaux.
– La question des vaccins reconnus par l’OMS mais non-homologués par l’Union Européenne (comme les vaccins CoronaVac et Sputnik V qui sont particulièrement dispensés en Amérique latine et dans les Caraïbes) inquiète fortement nos concitoyens. En effet, nombre d’entre eux ont suivi un schéma vaccinal complet avec ces vaccins et ne peuvent pas obtenir le pass sanitaire européen. Beaucoup s’interrogent : devront-ils effectuer une nouvelle vaccination avec un vaccin homologué par l’UE ?
S’il convient de protéger les Français face à la recrudescence de l’épidémie, les mesures prises ne sont pas équitables pour nos compatriotes établis hors de France. Alors qu’ils seront nombreux à revenir en France cet été après plus d’une année et demi de blocage dû à la pandémie, il est nécessaire que les mesures de protection choisies par notre gouvernement soient en adéquation avec la situation de nos concitoyen.nes vivant à l’étranger.
A cet égard, je salue l’annonce faite par le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne de revenir sur la décision du 6 juillet dernier de rendre les tests PCR et antigéniques payants pour les Français non-résidents. Dans cette perspective, les tests PCR et antigéniques doivent néanmoins rester gratuits pour les Français de l’étranger et ce même au-delà de septembre, le temps de régulariser leur situation et de permettre à tous nos concitoyen.nes d’accéder au pass sanitaire dans des conditions équivalentes.
6 Replies to “[Communiqué] Les nouvelles décisions sanitaires doivent prendre en compte les Français de l’étranger”
Je suis très reconnaissante de votre gestion auprès des autorités pour pouvoir voyager en France au delà du schéma de vaccination proposé par nos pays de résidence.
Encore un grand merci de penser à nous et de nous représenter.
Merci de vos infos très claires. J’avais justement beaucoup de doutes à ce sujet… Il y a encore beaucoup à faire car nous n’avons pas le choix de nos vaccins. Encore merci
Merci pour votre transparence. Considerant qu’ayant suivi les recommandations du ministeres des affaires etrangeres de se faire vacciner par les autorites locales et que le vaccin CoronaVac ne sera sans doute pas reconnu par l’EMA, pourraient-on envisager une vaccination par l’ambassade avec un vaccin reconnu?
Les vaccinations dans les ambassades ont débuté dans les pays ne disposant pas de vaccins homologués par l’Union européenne. Si votre pays de résidence propose la vaccination par des vacccins homologués par l’UE, je vous recommande de le faire sur place.
Merci pour votre préoccupation au sujet des français a l étranger sur ke passeport sanitaire et ausdi pour aller en France au cas ou . Nous sommes les représentants de la France a l etranger. Nous sommes francais a part entière. Vaccins disponibles pour les français de l étranger dans chaque consulat de chaque pays . Merci
Il est absolument URGENT que les représentants des francais à l’étranger multiplient les pressions auprès des autorités francaises et européennes pour permettre aux francais résidents à l’étranger, vaccinés dans leur pays de résidence et en vacances en France, de ne pas être pénalisés indûment par les nouvelles mesures de pass sanitaire prises par le gouvernement francais récemment.
Une fois de plus les francais de l’étranger nous sommes marginalisés et considérés comme des francais de seconde catégorie, ce qui est intolérable.