Question au Gouvernement sur l’avenir de la French Tech
Mardi 9 octobre j’ai interrogé le Ministre de l’Économie et des Finances sur l’avenir de la French Tech, quelques heures avant les grandes annonces faites par le Président de la République à Station F, incubateur de start-ups.
Vous pouvez retrouver l’intégralité de la question et la réponse ici :
Depuis sa création en 2013, la French Tech, a permis de lancer un vaste mouvement de mobilisation collective pour la croissance et le rayonnement des start-ups numériques françaises.
5 ans plus tard, les premiers résultats sont là.
La French Tech est devenu un réseau de 14 Métropoles labellisées French Tech, vecteurs d’innovation dans nos territoires, et de 9 verticaux thématiques chargés de fédérer des secteurs de pointe comme l’e-sante ou la Fin Tech.
Ce réseau produit de véritable résultats économiques avec le lancement de 10 000 nouvelles start-ups – un nombre en croissance de 30% chaque année – et une contribution a hauteur de 12% aux créations nettes d’emplois chaque année en France. La French Tech c’est aussi des montants annuels de fonds levés multipliés par 3 en 5 ans, avec un pic à 2,5 milliards d’euros en 2017.
La French Tech brille également à l’international autour des French Tech Hubs, avec 21 réseaux d’entrepreneurs, de Sao Paulo à New York en passant par Moscou et Le Cap.
La French Tech est devenue un des rouages de notre économie et une des raisons du rayonnement de la France à l’international.
Des chefs d’Etat se pressent également sur notre territoire pour comprendre cet unique mélange public – privé. Hier encore nous accueillions le président du Chili Sebastian Piñera, à Station F, qui est devenu aujourd’hui le plus grand incubateur du monde.
Cet écosystème, certes foisonnant, rencontre plusieurs difficultés : celle du passage à l’échelle pour les petites structures, de nombreuses barrières à l’internationalisation, l’insuffisante inclusion de tous les talents, alors que seulement une entreprise sur dix est dirigée par une femme dans la French Tech.
De plus, face aux nombreux scandales qui touchent l’industrie du numérique américaine, avec encore une faille de sécurité de la part de Google + dévoilée hier, ce réseau doit pouvoir nous permettre de montrer par l’exemple ce que signifie un numérique à la française, avec des entreprises qui portent nos valeurs : ouverture, transparence, éthique, maîtrise des usages en ligne, protection des utilisateurs. Le travail mené par les États Généraux du Numérique visant à mettre en place des nouvelles modalités de régulation devrait pouvoir être intégré et porté à l’international par notre réseau French Tech.
Face à ce constat, j’ai interrogé le Ministre sur le plan que le Gouvernement entendait mettre en place pour relever ces défis et continuer de faire de la French Tech une réussite du numérique à la française.